Texte sur l’importance de la recherche dans La Presse+

Le 16 octobre 2017, Frédéric Bouchard a publié un texte d’opinion, à titre de Président de l’Acfas, dans le quotidien La Presse. Le texte, intitulé Combien vaut un verre d’eau?, souligne l’immense apport de la recherche dans la vie de tous les jours.

M. Bouchard débute son texte avec une question: la recherche a-t-elle vraiment un impact dans nos vies ? Sa réponse est sans équivoque: « du moment où nous nous levons le matin au moment où nous nous couchons le soir, TOUS les objets et TOUTES nos manières de faire ont été découverts ou améliorés par des chercheuses et chercheurs. » Il appuie ensuite cette affirmation forte avec des exemples concrets, les CPE, l’eau potable, la détection des pirates informatiques et les adaptations sociétales due au vieillissement de la population. Autant d’exemples qui témoignent du caractère palpable, immédiat et essentiel de la recherche dans nos sociétés complexes.

La recherche c’est très bien, mais qu’en est-il des chercheuses et des chercheurs? M. Bouchard déplore que l’attention soit souvent portée sur les cas extrêmes — du génie solitaire au tricheur sans vergogne — qui ne sont pas représentatifs de la communauté. La très grande majorité des chercheuses et chercheurs est dévouée, honnête, et travaille des années durant pour de petites avancées qui pourront possiblement améliorer nos vies et contribuer à la compréhension de cette singulière espèce qu’est l’espèce humaine.

Oui bien sûr, il y a des découvertes qui changent complètement notre manière de comprendre notre réalité, mais elles sont rares et, en fait, la plus grande contribution de la recherche est souvent l’accumulation lente d’une multitude de modestes, mais nécessaires travaux de chercheurs qui se traduisent, des années plus tard, par un grand impact sur notre compréhension du monde.

 

 

grâce à des milliers de chercheuses et chercheurs intègres, passionnés, rigoureux et brillants, de petits «miracles» sont rendus possibles chaque jour: par exemple, chaque matin, je peux servir un verre d’eau potable à ma fille. Cela est inestimable.

Lire Le texte dans le quotidien La Presse

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